TÉMOIGNAGES

Prenez quelques minutes pour lire les différents témoignages de jeunes qui partagent leurs expériences enrichissantes à la Maison Marie-Frédéric.

Raphaël Desbiens

 

Avant d’entrer à la maison Marie-Frédéric, je croyais naïfs les gens qui attribuaient une cause unique à leur rétablissement ou juste au fait qu’ils étaient encore en vie. Il faut croire que la naïveté maintenant m’habite…

Il m’arrive parfois de voir la MMF comme un filet de sûreté. Le trapéziste s’élance, la pression de réussir sur lui est intense, chacun de ses gestes a le potentiel de lui coûter cher, ce n’est pas le temps de perdre le focus, le cœur qui bat à tout rompre, il rate sa barre et tombe dans le vide.

Au moment fatidique où ce trapéziste se rend compte de son erreur, il comprend que sa vie se terminera dans la prochaine fraction de seconde. Il ferme les yeux et à sa grande surprise, la vie ne le laisse pas partir comme cela. Il ne comprend pas ce qui se passe, les secondes passent et il est encore en vie. Il rouvre les yeux et voit l’équipe de la maison Marie-Frédéric lui tendre la main en lui disant « On sait très bien que le trapèze n’est pas une discipline facile pour tout le monde, mais on croit tout de même que tu peux y arriver, et on va t’accompagner dans ton cheminement peu importe ce que t’as fait et vécu dans ton passé ».

D’autres fois, je me l’imagine comme une marmite. Tu y insères un individu à qui il manque un support pour bien vivre en société, tu saupoudres un peu de bonne foi, avec une pincée de désir de s’en sortir et une généreuse poignée de « Je suis à la bonne place dans ma vie pour entreprendre ce genre de processus » et au bout d’environ quatre mois, il en ressort un individu qui sait utiliser une canne à pêche.

La MMF est venue jouer le rôle d’urgentologue au patient critique qu’était ma vie, le rôle des deux petites roues au bicycle d’enfant qu’était ma manière de me comporter au quotidien, le rôle d’enseignant à l’élève mal guidé qu’était mon rapport aux actions concrètes.

Fransheska Cloutier

 

La Maison Marie-Frédéric, quoi dire de cet organisme? Quand je suis entrée dans cette maison d’espoir, je croyais que j’étais un cas perdu, désespéré. Je ne croyais pas en moi, je n’étais pas capable de me gérer, mais depuis que je suis ici, j’ai appris à me gérer et je crois plus en moi. Cet organisme, cette maison pleine d’espoir et ses intervenants admirables, m’ont permis d’être cette personne si attachante. Cette maison m’a sauvé la vie et je la recommande grandement, ça fait des miracles, car les intervenants croient en chacun de nous.

Anonyme

 

À mon arrivée j’étais perdu, avec une panoplie de problèmes. La MMF m’a permis de me reposer et de prendre des méthodes adaptées à mon état et à prendre le temps de m’adapter aux circonstances stressantes de la vie.

Anonyme

 

Un endroit bien ancré en basse-ville de Québec! Le cadre de la MMF est plutôt bien monté, les intervenants sont près des jeunes et compétents, la réputation de la place n’est plus à faire. C’est comme retourner à l’école pour terminer un truc qu’on avait à compléter au secondaire ou au CÉGEP!

Anonyme

 

Mon séjour à la MMF m’a fait changer et travailler sur moi. C’est aussi une deuxième famille qu’on m’a donnée.